J'ai grandi entre la mélodie de la Remington de ma mère et notre immense bibliothèque. Dans cette famille d'intellectuels, le livre est objet sacré, et la bonne éducation prévaut sur l'émotion.

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S'ils m'ont fait le cadeau de ma culture, ma curiosité, mes (plus ou moins) bonnes manières ; j'ai très tôt eu besoin d'un moyen d'expression. La peinture, le dessin étaient merveilleux ; mais rien ne me faisait plus vibrer que jongler avec les mots. Mon cursus scolaire s'est baladé entre art et littérature. 

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J'ai bossé deux ans chez Grasset, en librairie longuement également ; certaines années j'ai lu près de 60 livres, d'autres moins de 5. Mais ce qui n'a jamais bougé à travers les quatre décennies passées, c'est mon besoin d'écrire et de créer. Mon oxygène.

J'ai eu des journaux, des carnets, des blogs, des correspondances, des comptes par ci par là ; plusieurs manuscrits inachevés prennent la poussière dans ma malle aux trésors.

Devenir écrivaine, c'est un rêve de gosse. À 8 ans, j'expliquais déjà à mes parents que je voulais des tatouages et écrire des romans. 

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Il y a des rencontres qui bouleversent une vie. C'est en 2022 qu'une personne chère à mon coeur m'a donné ce tendre coup de pied au cul dont j'avais besoin : "Tu attends quoi pour écrire ?!"

Mon premier roman "Gémeaux ascendant coquelicot", c'est un chemin parsemé de doutes, d'hésitations, de rêves, de peurs.

Et comme souvent, c'est le premier pas qui est le plus compliqué. J'ai découvert cette sensation incroyable de me sentir complètement à ma place. Alors depuis j'écris, je peins, je partage ce que j'ai appris et toutes ces valeurs de coeur qui m'habitent.

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Alors à bientôt pour de nouvelles aventures textuelles !

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Louise